Notre commune présente l’avantage d’être située au creux de la vallée du Rû du Roy entre les deux  forêts de Carnelle et de l’Isle Adam. Cette situation lui a conféré l’intérêt des pouvoirs publics qui l’ont inscrit à l’inventaire supplémentaire des Sites. 


En effet, la Loi du 2 mai 1930, intégrée depuis dans le code de l’environnement, permet de préserver des espaces du territoire français qui présentent « un intérêt général du point de vue scientifique, pittoresque et artistique, historique ou légendaire ». Le classement ou l’inscription d’un site ou d’un monument naturel constitue la reconnaissance officielle de sa qualité et la décision de placer son évolution sous le contrôle et la responsabilité de l’Etat.

L’inscription à l’inventaire supplémentaire des Sites constitue une garantie minimale de protection. Elle impose aux maîtres d’ouvrage l’obligation d’informer l’administration 3 ou 4 mois à l’avance, de tout projet de travaux de nature à modifier l’état ou l’aspect du site. 

C’est l’Architecte des Bâtiments de France qui est habilité à émettre un avis sur les projets de construction, de réhabilitation ou de démolition. Si ses directives sont souvent controversées et parfois non respectées il convient d’admettre que ce contrôle est nécessaire pour permettre un minimum de garantie sur la protection des lieux et du patrimoine. A Presles, outre les espaces naturels, le patrimoine de caractère réside également dans son patrimoine bâti architectural et historique. Non pas seulement les monuments (église, châteaux, moulins, lavoirs etc…) mais surtout les maisons en pierre qui s’alignent le long des axes historiques du village. Non pas seulement les belles demeures, mais aussi toutes les simples maisons de ville accolées qui forment le paysage urbain bâti de Presles.

Il est donc du devoir de tout preslois d’être l’acteur de la préservation de ce patrimoine, en adaptant les volontés d’amélioration et de modernisation d’aujourd’hui à l’esprit des bâtiments d’antan.

Les exigences de l’Architecte des Bâtiments de France résident donc essentiellement dans l’aspect extérieur du bâti : volumes, matériaux, ouvertures, couleurs, proportions etc… et ses avis tiennent compte également de l’environnement proche du projet.

Le nouveau régime issu des réformes du début 2007 distingue les constructions neuves des travaux sur des constructions existantes. En assouplissant généralement les formalités exigées.

 Les constructions neuves

  Soumises à déclaration préalable

• Chassis et serres dont la hauteur est comprise entre 1m80 et 4m et dont la surface au sol ne dépasse pas 2 000 m2

• Constructions dont la surface de plancher est inférieure à 20 m2, quelle que soit leur hauteur, (inférieure à 40 m² sous certaines conditions)

• Murs, quelle que soit leur hauteur

• Clôtures 

Soumises à permis de construire

Toutes les autres constructions qui ne sont pas soumises à la déclaration préalable.

 Travaux sur constructions existantes

 Soumis à permis de construire

Les travaux suivants effectués sur des constructions existantes (dès lors qu’il ne s’agit pas de travaux courants d’entretien ou de réparations) :

• Travaux créant une surface de plancher supplémentaire de 20 m2,

• Travaux modifiant la structure ou la façade d’un bâtiment quand ils s’accompagnent d’un changement de destination

• Travaux à la fois modifiant le volume du bâtiment et créant ou agrandissant une ouverture sur un mur extérieur

• travaux nécessaires à la réalisation d’une opération de restauration immobilière. 

Soumis à déclaration préalable 

Les travaux suivants dès lors qu’ils n’entrent pas dans le champ du permis de construire:

• Travaux de ravalement

• Travaux modifiant l’aspect extérieur d’un bâtiment ou d’une clôture (fenêtres, portes, couverture …)

• Travaux créant une surface supérieure à 2m2 mais inférieure à 20m² (inférieures à 40m2 sous conditions).

• Travaux transformant plus de 10 m2 de surface au sol en surface de plancher. 

Commerce/Etablissement public 

Un dossier de sécurité doit être déposé en mairie pour toute création ou modification d’un commerce ou d’un établissement recevant du public afin d’obtenir un agrément sécurité (incendie, handicapés).

L’établissement ne peut ouvrir au public avant d’avoir reçu l’accord par arrêté du Maire.

De même une demande d’autorisation préalable doit être déposée en mairie avant travaux modifiant l’aspect extérieur des enseignes/vitrines/façades. 

Le permis de démolir est exigé pour toute construction figurant au cadastre : 

Le permis de démolir concerne toutes les constructions qui figurent au cadastre. Le délai est de 2 mois.

Le permis de démolir déposé en 5 exemplaires comprend : 

- le plan de situation,

- le plan de masse,

- l’état de la SHON,

- l’élévation,

- le plan des façades 

 
Occupation du domaine publique : doivent faire l’objet d’une autorisation de M. le Maire par arrêté municipal (au moins 15 jours avant début des travaux) par l’entrepreneur ou le riverain, tout :  

• échafaudage • palissade

• dépôt empiétant sur la voie publique

• création ou modification de “bateau”

• déménagement et stationnement sur les zones matérialisées au sol

Demande accompagnée d’un plan d’installation comportant les dimensions de l’emprise sur le domaine public ainsi qu’une copie de l’autorisation de la déclaration de travaux.

Il est rappelé que les dépôts de gravats, matériaux, branchages et déchets sont strictement interdits sur les trottoirs.

Pour tout renseignement en matière de permis et voirie, ou pour retirer une demande de permis de construire, vous devez vous adresser en Mairie ou consulter les sites ci-dessous. Le PLU en activité est consultable sur le site (PLu en haut à gauche de la page d'accueil).

Quelle est la valeur juridique du cadastre.

Quelle est la valeur juridique du cadastre ?

Que ce soit lors de sa création ou lors des remises à jour successives, les limites des parcelles recensées dans le cadastre sont les limites apparentes. Elles n’ont pas de réelle valeur juridique. Elles peuvent simplement constituer une présomption ou un commencement de preuve par écrit. Seuls les plans de bornages et d’arpentage réalisés par un géomètre-expert sont opposables aux tiers et prouvent les limites d’une propriété.

 

Fort heureusement, vous pouvez contester l’exactitude des plans du cadastre.

 

Être reconnu comme le propriétaire de telle ou telle parcelle dans le cadastre, ne vous donne finalement que le droit de payer l’impôt qui s’y rattache…Les croquis d’arpentage permettent de reconstituer sur le terrain les limites de propriété même si les bornes ou clous d’arpentage ont disparus. Ils confèrent ainsi au plan cadastral de ces trois départements une grande précision.

Une opération parfois impossible.

Le bornage ne peut concerner que des terrains contigus ou considérés comme tels. Ainsi, les propriétés qui se touchent ou celles séparées par un sentier, un chemin privé, un fossé, un petit ruisseau ou une clôture (haie, mur) peuvent être bornés. Mais pas les propriétés séparées par une voie publique, un cours d'eau navigable ou flottable, une voie ferrée ou un terrain communal. Si le terrain est en indivision, chaque indivisaire peut agir seul. En cas de démembrement de propriété, l'usufruitier (avec la participation du nu-propriétaire) ou le nu-propriétaire (avec le concours de l'usufruitier) peut aussi engager une action en bornage. En revanche, les locataires n'ont pas la possibilité d'intenter une telle action.

 

Sur le terrain, les limites de parcelles sont matérialisées de manière durable par des bornes, boulons ou clous d’arpentage. QUI JUSTIFIENT LA REELLE PROPRIETE

Certains propriétaires s’imaginent être en possession d’une parcelle non bornée. Ils se trompent..

Seul un Géomètre expert ! Est en mesure de délimiter un bien foncier !

Cependant, attention à la Contiguïté des terrains. La contiguïté implique d'une part que les terrains se touchent et d'autre part qu'ils appartiennent à deux propriétaires différents. Ainsi, vous ne pouvez procéder au bornage si votre fond est séparé de celui de votre voisin par un cours d'eau domanial, une voie ferrée ou un chemin public. En revanche, les terrains sont considérés comme contigus s'ils sont séparés par un ruisseau, un fossé ou un sentier. De plus, les terrains doivent être des propriétés privées. Autrement dit, n'espérez pas procéder au bornage de votre terrain s'il est contigu au domaine public.